Débat Public

Débat public organisé au Tranompokonolona Analakely - Antananarivo le 26 Février 2016

CIRCULATION URBAINE : C’EST UNE QUESTION DE VOLONTE

 

 

« Espace de dialogue ouvert pour tous », en une demi-journée, le « Tranompokonolona Analakely » l’est devenu. Dans l’après-midi du vendredi 26 février 2016 dernier, il a accueilli près d’une centaine de personnes pour débattre sur le thème de « la participation citoyenne et la redevabilité des acteurs, garants du développement ».

 


Organisé dans le cadre du projet « Initiative Citoyenne pour la Consolidation de la Paix, Leadership et Stabilité » ou INCIPALS, financé par l’Union européenne, le débat de vendredi, qui a réuni près de 100 personnes -- le septième du genre depuis juillet 2015 -- s’est focalisé sur « la problématique de la circulation urbaine ». Les interventions successives ont donné un aperçu des efforts réalisés ou en cours ainsi que les défis.

 


La discussion des participants a duré près de trois tours d’horloge. Pour les techniciens de la Commune Urbaine d’Antananarivo, « les efforts d’assainissement opérés aujourd’hui par l’équipe de la mairesse rentrent dans le cadre de l’organisation de la circulation urbaine ». Des efforts qui s’ajoutent à ceux de l’Etat qui « travaille actuellement dans la réforme des textes en vigueur » explique le Directeur Général des Transports Routiers, qui n’a pas manqué de conclure le débat par l’importance de la prise de responsabilité de tous et l’importance du respect de la loi. La Coopérative Mirindra qui regroupe les transports en commun 163/194, quant à elle a souligné que « les 95% des infractions au code de la route faites par les taxibe sont commises de commun accord par les chauffeurs et les usagers ». Dans son intervention, son Président lance ainsi un appel à la collaboration des usagers pour que la loi soit respectée. De leur côté, la société civile, représentée par le Réseau National de défense des droits des consommateurs, a mis en exergue l’importance du dialogue et de la concertation avant toute adoption et toute mise en œuvre de mesure.

 


Embouteillage géant et accident de la circulation, que ce soit l’un ou l’autre, pour les participants à ce débat public, la principale raison est « la gabegie et la méconnaissance ou le non-respect du code de la route». Aux yeux des participants, « seul un changement de comportement » pourra nous amener à dénouer ce problème. « Résoudre ce problème de circulation urbaine ne dépend que de la volonté de tout un chacun.» estime Lalatiana Rakotondrazafy, conseillère municipale présente lors de ce débat.
Le débat public a fait ressortir quelques propositions de solutions, comme l’introduction de l’enseignement du code de la route dans les écoles, l’amélioration du système de contrôle technique des véhicules en circulation à Antananarivo, ou encore la prise de conscience de tout un chacun sur les comportements à adopter. Comme beaucoup l’ont souhaité, vendredi dernier, le rêve des tananariviens est d’avoir une circulation fluide, sans embouteillage, disciplinée et sécurisée.

 


Le prochain débat public se déroulera en parallèle à Fianarantsoa et Antsiranana, le vendredi 4 Mars prochain. Il se focalisera sur la relation entre les autorités et les citoyens, en traitant spécifiquement de "la communication efficace entre dirigeants et citoyens d'une commune urbaine pour qu'il y ait transparence et participation citoyenne"