Débat public

 

 

 

 

Débat public à Mahajanga : Les médias ont un rôle important pour l’éducation à la citoyenneté.

 

 

La ville des fleurs reçoit à son tour le débat public organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet INCIPALS « Initiative Citoyenne pour la Consolidation de la Paix, Leadership et Stabilité », financé par l’Union européenne. Cet évènement a eu lieu dans la grande salle de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Mahajanga, située au bord de la mer. Le soleil a illuminé la matinée du 30 Septembre 2015 et la discussion n’était pas également en reste dans la salle qui réunissait plus de trente personnes. Les journalistes, les représentants des autorités militaires, traditionnelles, et religieuses, ainsi que les organisations de la société civile ont répondu à notre invitation.
Judith Rakotovao, journaliste à la RTA Mahajanga et membre de la Coalition des Radios au niveau de la région Boeny assure avec Noro Raoeliharison de SFCG la modération du débat. Le thème s’intitule: « La participation citoyenne et la redevabilité des acteurs, garant de développement ». 

 


Quatre (4) panelistes donnent leurs points de vue au début du débat, pour introduire le débat ; il s’agit entre autre de Razakatiana Gina, la présidente de KB8M ou « komitim-behivavy 8 mars » regroupant 280 associations féminines avec au moins 6,000 femmes. Elle réclame que « Les citoyens devraient plus souvent inciter les autorités à prendre leurs responsabilité». La deuxième femme paneliste est Tafara Fetimirindra, journaliste du quotidien « Ino vaovao Mahajanga ». Les deux femmes soulignent le manque d’audaces et de prises de consciences des citoyens pour participer à la vie civique. Maeva Portos Houssen, le PDS de la ville de Mahajanga note qu’il n’y aura aucun développement sans les entraides des citoyens et les autorités. Pour le coordonnateur de la Justice et Paix du diocèse de Mahajanga, celui-ci constate « on voit bien plus cette participation citoyenne au niveau de la ville, mais ce n’est pas le cas au niveau rural», et il justifie ensuite « il y a manque de discussion entre les gouvernés et les gouvernants ».

 


Au début de la discussion, les participants sont un peu réticents pour commencer à prendre les paroles. Un Sojabe  souligne qu’il est là pour proposer des solutions mais pas pour poser des questions. Les questions de l’assistance s’associent ensuite à chaque fois aux solutions. 

 


Quatre points essentiels ont été évoqués et développés par l’assistance aux solutions pour la mobilisation des citoyens à savoir : (i) la pertinence des rôles des medias dans l’éducation citoyenne, (ii) la nécessité de la prise de conscience de chacun à prendre ses responsabilités dans la communauté où il vit, (iii) l’évitement de la culture d’attentisme pour chaque citoyen et enfin (iv) la nécessité de collaboration de tout le monde – les citoyens et les gouvernants – pour le développement de la communauté. 

 


Le débat a duré 2h30, bons nombres de participants au débat continuent toujours de discuter durant le cocktail de clôture.